Bulletin de janvier 2021
Bilan 2020 et perspectives
La Covid-19 continue ses ravages dans le monde. Le seuil des 2 000 000 de décès a été franchi dans la première semaine de janvier 2021. La 2ème vague tant appréhendée est en train de sévir. Et l’on reparle de confinement et même de couvre-feu comme presqu’un an plus tôt, en fin janvier 2020. Il y a comme un bégaiement de l’histoire, même si les vaccins fraichement sortis des laboratoires suscitent de l’espoir, un espoir cependant mitigé par l’apparition de nouvelles souches du virus bien plus contagieuses, selon les spécialistes.
L’année 2020 a été dominée par cette pandémie et les mesures prises pour la juguler ont fait de cette année l’une des plus difficiles pour l’économie mondiale depuis la grande dépression des années 30, à dire d’expert. Malgré les réseaux sociaux et autres plateformes de rencontres virtuelles qui ont fleuri sur la période, les mesures de distanciation physique imposées ont créé des failles sociales qu’on n’est pas près d’oublier et de combler.
Aucun secteur d’activité n’a été épargné. Le nôtre, tourné vers l’international, sans doute plus. Le bilan de l’exercice 2020 est à l’image de ce climat d’affaire particulier.
L’essentiel des activités de Global Shift Institute (GSI) a ainsi porté sur l’exécution des deux mandats conclus fin 2019. Un troisième mandat dans un tout nouveau champ de compétence, celui de la géomatique, a cependant été obtenu et réalisé au cours de l’année..
L’élaboration des manuels d’utilisation de la Grille de Priorisation des Cibles des Objectifs de Développement (GPC-ODD) et de la version allégée de la Grille d’Analyse de Développement Durable (GADD-A) a été conduite à son terme en ce qui concerne GSI. Les manuels sont en cours d’édition et devraient être publiés dans les prochains jours.
L’appui à la Fédération Canadienne des Municipalités (FCM) dans la réalisation de son Programme pour un Leadership Municipal Inclusif (PLMI)[1] qu’elle met en œuvre en Tunisie, a particulièrement souffert des restrictions imposées par les gouvernements pour lutter contre la COVID-19.
Les missions et rencontres avec les partenaires et les représentants des huit communes du programme en Tunisie ont été fortement réduites, et notre présence sur le terrain a été complètement annulée. Nous avons cependant pu contribuer à un webinaire de formation sur la planification inclusive le 11 novembre, en compagnie d’experts du Centre international de développement pour la gouvernance locale (CILG-VNG International)
Dès 2021, le gouvernement tunisien exigera de toutes les communes du pays des plans pluriannuels d’investissement communaux, de concert avec l’ensemble des acteurs locaux, notamment les citoyennes et les citoyens. En continuité avec sa programmation, le PLMI mettra en œuvre une assistance technique et financière visant le renforcement des capacités des huit communes en matière de conception et de livraison de services inclusifs et sexo-spécifiques dans le cadre de ces exercices de planification.
Le mandat d’appui de GSI devrait donc se poursuivre courant 2021 avec l’objectif de réaliser des capsules de formation sur des sujets spécifiques touchant à la planification inclusive. Celles-ci constitueraient des outils visant à compléter des formations d’approfondissement et l’accompagnement des acteurs communaux.
GSI a obtenu et réalisé cette année son premier mandat dans un nouveau champ de compétence, celui de la géomatique, à partir de l’expertise interne. Il a été mandaté par SMARTCERT, une firme canadienne spécialisée dans l’accompagnement des entreprises dans leur démarche de certification environnementale.
L’intervention de GSI s’inscrit dans le cadre d’un processus d’évaluation rétrospective[2] commandée à SMARTCERT par l’organe de certification Forest Stewardship Council (FSC). L’évaluation prospective portait sur les activités de création de plantations de palmiers à huile réalisées par l’entreprise OLAM au Gabon. Ces activités auraient significativement converti ou détruit des Forêts à Haute Valeur de Conversion (HVC ou HCV – High Conservation Values).
Dans le cadre de cette évaluation, GSI a contribué à :
- la détermination de la méthodologie et du seuil qui seront utilisés dans l’analyse géomatique pour distinguer les forêts naturelles des non-forêts,
- la revue des exercices de cartographie géomatique réalisés par les parties en conflit et leurs résultats pour mettre en évidence et quantifier les écarts entre les parties,
- des exercices de cartographie géomatique pour évaluer les pertes de forêt, les destructions ou conversions de forêts classées HCV
- la production, sur ces bases, de l’évaluation rétrospective commandée par FSC à SMARTCERT
Le rapport a été approuvé sans réserve.
Courant 2020, un responsable de GSI a été associé à la préparation d’un Cours en ligne Ouvert et Massif (CLOM/MOOC) initié par l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) et l’École Nationale d’Administration Publique (ENAP) du Québec. Dans le cadre de ce CLOM portant sur Les Objectifs de Développement Durable (ODD) dans les Politiques publiques, son intervention a traité de La prise en compte des collectivités locales dans la planification et la mise en œuvre des politiques publiques. La localisation des ODD qui fait des ODD le cadre de la politique de développement local, y est suggérée comme stratégie gagnante si l’on veut s’assurer que les politiques publiques mises en œuvre produisent des résultats concrets profitant à tous « sans laisser derrière ni personne, ni place, ni territoire » (CGLU, 2019). Le lien suivant[3] donne accès à ce CLOM
Votre bulletin a tenu ses douze rendez-vous mensuels avec le souci permanent de contribuer à faire de l’avenir que nous voulons une réalité. Les thématiques traitées en 2020 tirent leur logique de ce désir ardent de participer à la construction d’un monde meilleur, qu’il s’agisse de la transformation du système énergétique pour qu’il s’inscrive dans cette perspective, de la reconstruction en mieux du système économique mondial après la COVID-19, ou des efforts déployés ici et là pour mettre en œuvre avec succès les agendas que nous nous sommes donnés pour transformer le monde.
A- Quatre numéros du bulletin, ceux de février, mars, novembre et décembre sont ainsi centrés sur la transition énergétique.
A1- Le numéro de février portait sur l’Initiative Interconnexion Énergétique Mondiale (Global Energy Interconnexion – GEI) proposée par la Chine à la Communauté internationale pour « répondre à la demande mondiale de l’énergie par des alternatives propres et vertes ». L’ambition est de construire de façon concertée et coordonnée à l’échelle mondiale, un système énergétique moderne, dominé par les énergies propres, centré électricité et mondialement interconnecté.
L’ossature du système est un réseau électrique planétaire à Ultra Haute Tension (UHT) reliant tous les continents, et tous les pays dans tous les continents, s’appuyant sur la production centralisée et l’énergie répartie, et mettant à contribution toutes les sources d’énergie propre (hydroélectricité, solaire, éolienne, géothermie…) ainsi que les technologies de réseau intelligent. L’Initiative est dotée d’une puissante agence de mise en œuvre, la GEIDCO, qui a conduit des études détaillées pour l’ensemble du système et pour chacune des 6 grandes Régions du monde.
A2- L’Interconnexion Énergétique Africaine (Africa Energy Interconnexion – AEI) présentée dans le numéro de mars est l’une de ces études régionales. L’AEI est un projet concret de mise en valeur et de partage intra et intercontinental des immenses ressources en énergie propre de l’Afrique, qu’il s’agisse de l’hydroélectricité, du solaire, de l’éolien ou de la géothermie.
L’étude recense les principaux sites africains de ces énergies et leurs potentiels techniquement exploitables. Elle propose les réseaux (UHT, THT, HT) nationaux et régionaux nécessaires pour interconnecter les pays et les régions en Afrique, Les réseaux intercontinentaux entre l’Afrique et l’Europe, et entre l’Afrique et l’Asie font aussi partie de la proposition. L’investissement nécessaire pour réussir cette ambitieuse transition énergétique est estimé à USD 3 200 Milliards sur la période 2020-2050. Les co-bénéfices économiques, sociaux, environnementaux et politiques de cet investissement sont sans égal. Le jeu en vaut vraiment la chandelle.
Avec les numéros de décembre et de novembre, on est au cœur des grands défis à relever pour réussir la transition énergétique.
A3– Décarboniser la production de chaleur et de froid est l’un de ces grands défis. C’est aussi le thème de l’étude Renewable Energy Policies in time of transition : heating en cooling réalisée conjointement par l’IRENA, l’AIE et REN21 et présentée dans le bulletin de décembre. La production de chaleur et de froid est aujourd’hui responsable de 40% des émissions mondiales de Gaz à Effet de Serre (GES) et une source majeure de pollution de l’air intérieur et extérieur. Elle fait partie, comme la sidérurgie, la cimenterie, le transport routier longue distance, le transport maritime et l’aviation, des hard-to-electrify sectors, les secteurs difficiles à électrifier, dans lesquels les fossiles règnent en maîtres.
L’étude IRENA-AIE-REN21 identifie et recommande un ensemble cohérent de politiques de nature programmatique, institutionnelle, économique et fiscale dont l’objectif d’ensemble est d’accélérer la diffusion et la mise en œuvre d’une série d’approches transformatrices du mix énergétique dans la production de chaleur et de froid. Le renforcement de l’efficacité énergétique, l’électrification des procédés basée sur les renouvelables, le recours soutenu aux gaz renouvelables comme l’hydrogène vert, l’utilisation durable de la biomasse, l’exploitation massive du solaire thermique et de la géothermie, participent de ces approches.
A4- Réaliser, d’ici 2050, l’équilibre entre les émissions mondiales de GES et les puits est le second grand défi de la transition énergétique traité dans le numéro de novembre. Ce numéro porte sur le Scénario Zéro Émissions Nettes à l’Horizon 2050 (ZEN2050) de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). Le scénario ZEN2050 constitue, selon l’AIE, la première modélisation détaillée de ce qui serait nécessaire au cours des dix prochaines années pour mettre les émissions mondiales de CO2 sur la voie de l’objectif zéro émissions nettes d’ici 2050 de l’Accord de Paris.
ZEN2050 s’appuie i) sur les politiques nouvelles résultant des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) proposées par les Parties à cet Accord, ii) sur les évolutions tendanciellement baissières des coûts de mobilisation des renouvelables et iii) sur les stratégies de relance post-covid-19 des économies nationales, pour faire cette modélisation et identifier les actions de court terme susceptibles d’accélérer les nécessaires transitions vers l’équilibre des émissions et des puits. Le déploiement de l’hydrogène vert et du solaire, l’électroménager efficace et la rénovation énergétique des maisons, l’investissement dans l’électricité propre et dans l’efficacité énergétique, participent de ces actions. Le comportement des usagers est appelé à faire la différence.
B-. La reprise post-COVID a été directement et indirectement traitée dans plusieurs numéros du bulletin, et notamment dans ceux de juillet, août et septembre.
B1- La pandémie était au cœur de l’édition 2020 du Rapport sur le Développement durable présenté dans le bulletin de juillet. Le Rapport, titré Sustainable Development Goals and Covid-19 (SDR2020 – ODD et Covid-19), est centré, dans sa première partie, sur la pandémie, ses impacts sur les ODD et les stratégies de reprise. A cause de la pandémie, selon le SDR2020, « L’économie s’est arrêtée, avec des coûts très élevés en termes de chômage de masse, de pauvreté soudaine, d’augmentation de la faim, de violence domestique croissante et d’autres effets liés au maintien à domicile ». Il en a résulté des impacts plus directs sur la pauvreté (ODD 1), la sécurité alimentaire (ODD 2), la santé (ODD 3), l’économie (ODD 8) et le multilatéralisme (ODD 17). Mais les pays et les groupes de population vulnérables étant touchés de manière disproportionnée, l’ODD 10 (Inégalités réduites) ou l’ODD 5 (Égalité entre les sexes) sont largement concernés.
Pour les auteurs du rapport, les stratégies de reprise devraient se baser sur l’Agenda 2030 et les ODD en mettant l’accent sur les investissements dans les infrastructures qui stimulent l’emploi et assurent une transition sobre en carbone. De nouveaux systèmes énergétiques basés sur le solaire, l’éolien et l’hydroélectricité, les réseaux intelligents, le transport d’électricité à longue distance, les véhicules électriques, les bâtiments écoénergétiques, l’hydrogène vert ou des combustibles de synthèse, participent de ces infrastructures. Le rapport souligne que le Green New Deal américain[1], le Green Deal européen[2], font appel à de telles infrastructures.
B2- Les Green New Deals, les Nouveaux Pactes Verts, sont justement l’objet du bulletin de septembre. Ils sont en effet la référence de plusieurs politiques de relance post-Covid, en Europe, en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Ils s’inscrivent pleinement dans la dynamique des transformations souhaitées pour bâtir un monde post-covid différent et dans la droite ligne des nécessaires transitions prônées par l’Agenda 2030. Ces Pactes verts, ou Nouveaux Pactes Verts, s’inspirent directement du New Deal, un ensemble de politiques volontaristes et interventionnistes menées par le président Roosevelt des États-Unis en réponse à la Grande Dépression des années 30,
Le bulletin présente ces Pactes dans leurs grandes lignes et dans les mesures qu’ils préconisent. Il fait part des critiques de fond qu’ils suscitent au niveau des mouvements citoyens ou altermondialistes et des militants de la cause écologique, les Verts notamment, mais aussi des propositions que ces mouvements font pour que ces pactes ne soient pas qu’« une rustine verte sur un capitalisme prédateur ».
B3- La reprise post-Covid est au cœur du plan de relance du secteur de l’énergie que proposent deux grandes agences de la scène énergétique mondiale, l’IRENA et l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). L’un de ces plans, The Sustainable Recovery Plan de l’AIE, est l’objet du bulletin d’août qui en présente i) les grandes lignes à travers notamment les mesures et les politiques préconisées, ainsi que, ii) les impacts positifs sur l’économie, le secteur de l’énergie et l’environnement.
L’AIE souligne le rôle déterminant joué par les systèmes énergétiques en général et les systèmes résilients et durables, ceux qui se passent des énergies fossiles, en particulier. Ils auront permis, dans un grand nombre de cas, de limiter la profondeur de la crise en permettant à « des millions de personnes de travailler et d’étudier à domicile tout en maintenant un contact social en ligne.». Ce sont de tels systèmes énergétiques que proposent les deux agences aux gouvernements comme base de la reprise post-Covid.
C- Avec la présentation de l’Agenda 2030 pour l’Afrique et des résultats de l’initiative ONU75, les numéros d’avril et d’octobre traitent des dynamiques en œuvre pour renforcer le multilatéralisme aujourd’hui menacé par toutes sortes de dérives autoritaires ou hégémoniques.
C1- L’initiative ONU75 dont les résultats sont présentés dans le numéro d’octobre, est l’enquête lancée par le Secrétaire Général des Nations Unies en janvier pour déterminer « L’avenir que nous voulons, l’ONU dont nous avons besoin », L’enquête visait plus spécifiquement les trois principaux objectifs suivants
- Permettre à l’ONU d’écouter les personnes qu’elle sert et recenser leurs priorités et leurs suggestions en ce qui concerne le renforcement de la coopération mondiale,
- Faire avec elles le point sur leurs préoccupations et recueillir leurs avis sur le type de coopération requis à l’échelle mondiale,
- Repenser avec elles le rôle que l’Organisation pourrait et devrait jouer pour aider à relever les défis mondiaux.
L’irruption, courant mars, de la Covid-19 dans le processus engagé en janvier, a conduit à en adapter la méthodologie et à introduire des questions sur la manière d’assurer le relèvement après la pandémie.
Des quelques centaines de milliers de réponses dépouillées, la priorité immédiate qui ressort est « l’amélioration de l’accès aux services de base – soins de santé, eau potable, assainissement et éducation, suivi d’une plus grande solidarité internationale et d’un soutien accru aux personnes les plus durement touchées.». Ils sont plus de 87 % à estimer « que la coopération mondiale est essentielle pour faire face aux défis d’aujourd’hui et que la pandémie a rendu la coopération internationale plus urgente. ». L’ONU reste incontournable dans ce contexte.
C2- L’Agenda 2063 ou l’Afrique que nous voulons, objet du numéro d’avril, est le support d’une coopération multilatérale régionale dont beaucoup attendent qu’il transforme l’avantage en ressources du continent en avantages économiques bénéfiques à ses filles et fils. L’Agenda 2063 se définit comme « un Cadre stratégique partagé pour une croissance inclusive et un développement durable, et une Stratégie globale pour optimiser l’utilisation des ressources de l’Afrique au profit de tous les Africains ».
C’est le véhicule que l’Afrique s’est donné pour conduire, de façon endogène, son développement dans l’intérêt bien compris de ses filles et de ses fils. Il est organisé autour de 7 aspirations qui décrivent l’Afrique que veulent ses enfants d’ici 2063. Cinq plans décennaux, cinq étapes décisives sur le long cheminement qui mène à ce terme, sont prévus pour identifier les activités et les organiser dans le but de produire, à chacune de ces étapes, les résultats transformationnels à la fois quantitatifs et qualitatifs nécessaires pour réaliser l’Afrique que veulent les Africains.
D- La mise en œuvre de l’Agenda 2030 et des ODD continue de rester un sujet d’intérêt. Deux numéros du bulletin, ceux de mai et de juin en traitent.
D1- Le bulletin de mai rend compte du travail remarquable réalisé en Algérie par une équipe conjointe NISKA-GSI dans le cadre du programme CapDel de renforcement des capacités des collectivités locales pour la mise en œuvre des ODD à cette échelle. Le travail effectué sous mandat du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) avec un financement de l’Union Européenne, a permis i) de préparer un ensemble d’outils destinés aux acteurs des collectivités territoriales pour l’élaboration de leurs plans communaux de développement (PCD) et ii) de former ces acteurs à la planification et à l’utilisation de ces outils.
L’équipe a ainsi produit i) un guide méthodologique d’élaboration participative et innovante des Plans Communaux de Développement (PCD); ii) des manuels pratiques de mise en œuvre de la méthodologie à l’usage des différentes catégories d’acteurs locaux; iii) un outil d’analyse et d’aide à la décision pour l’ensemble des processus engagés. Une centaine de personnes des administrations territoriales nationales et territoriales, de la société civile et des élus locaux ont été formés à la planification et à la mise en œuvre de ces outils pour construire des PCD de nouvelle génération.
D2- Le bulletin de juin est centré sur la mise en œuvre des ODD avec la présentation du rapport de l’enquête lancée en novembre 2018 par l’UNDESA sur les bonnes pratiques, les réussites et les leçons tirées de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et des ODD. Cette enquête s’inscrivait dans le cadre du processus préparatoire du Sommet spécial sur les ODD de 2019 réunissant, pour la 1ère fois, depuis l’adoption de l’Agenda 2030, 4 ans plus tôt, les chefs d’État et de Gouvernement dans le cadre du Forum Politique de Haut Niveau.
Près de 700 contributions ont été reçues des différentes catégories d’acteurs, les gouvernements, les organisations internationales, la société civile, le secteur privé, les gouvernements locaux, les universités et bien d’autres parties prenantes. Les propositions reçues traitaient de sujets aussi proches que possible des préoccupations et des besoins du « vrai monde ». Elles ont été consignées dans une riche base de données, une véritable mine d’or pour tous ceux qui s’attèlent ici et là à construire le monde post-COVID-19 sur de nouvelles bases, dans la perspective de l’Agenda 2030.
Conclusion
L’année 2021 a commencé avec le rebond de la pandémie et son lot de confinements multiformes, voire de couvre-feu. L’économie est plus ou moins à l’arrêt, ou tourne au ralenti dans la plupart des pays. L’arrivée des vaccins, et les programmes de vaccination massive lancés dans les pays qui en ont les moyens, n’ont guère dissipé les incertitudes pour l’avenir proche. L’apparition de souches nouvelles du virus plus virulentes les unes que les autres montrent qu’il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
La patience restera de mise. Votre bulletin continuera cependant son travail de veille active en ce qui concerne les grands rendez-vous prévus à l’Agenda mondial et les défis posés par la mise en œuvre de l’Agenda 2030.
Bonne et heureuse année 2021, quand même!
[1] FCM – PLM, https://fcm.ca/fr/programmes/programmes-internationaux/programme-pour-un-leadership-municipal-inclusif
[2] Process – ADR (Investigation), Olam International | Forest Stewardship Council (fsc.org)
[3] IFDD et ENAP, Les objectifs de développement durable dans les politiques publiques, novembre 2020, https://formation.ifdd.francophonie.org/clom/odd-politiques-publiques/