Changement climatique: une menace pour le bien-être de l’humanité et la santé de la planète

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Bulletin GSI de mars 2022

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Changement climatique: une menace pour le bien-être de l’humanité et la santé de la planète

  1. Introduction

Le lundi 28 février 2022, le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat (GIEC) a rendu publique la contribution de son Groupe de travail II (WGII) au Rapport de son 6ème Cycle d’évaluation (AR6). Cette contribution, l’AR6G2, constitue le 2ème volet de l’AR6, une trilogie dont le 1er volet, l’AR6G1, est paru le 9 août 2021 et le 3ème volet, AR6G3, est attendu début avril 2022.

Ce bulletin, dans son numéro d’août 2021[1],, s’est fait l’écho des principaux messages de l’AR6G1 rappelant par la même occasion les contributions du GIEC à la science du climat, les processus d’établissement de ses rapports, donnant ainsi un aperçu éclairant de la dynamique d’ensemble dans laquelle s’inscrit l’AR6, le rapport du 6ème Cycle d’évaluation du GIEC.

Le Groupe de travail II du GIEC, WGII, dont la contribution a été publiée le 28 février dernier, traite des conséquences négatives et positives des changements climatiques, de la vulnérabilité des systèmes socio-économiques et naturels face à ces changements, et des options pour s’y adapter.

Son rapport, l’AR6G2, intitulé Changement climatique 2022: impacts, adaptation et vulnérabilité[2], s’inscrit, au niveau du ton, dans le même registre que les derniers rapports du GIEC, dont Global warming of 1.5°C[3] et l’AR6G1 publiés respectivement en 2018 et 2021. Le ton est plus affirmatif et plus engagé. La science a parlé, semblent dire ces rapports, aux décideurs de prendre leurs responsabilités, toutes leurs responsabilités.

Et voici ce que la science dit aux décideurs et aux acteurs de développement du monde, selon l’AR6G2 :

  • « Le changement climatique fait peser une menace grave et grandissante sur notre bien-être et sur la santé de la planète,
  • Les mesures prises aujourd’hui façonneront l’adaptation de l’humanité et la réponse de la nature aux risques climatiques croissants;
  • Tout retard supplémentaire dans une action mondiale concertée manquera la brève fenêtre qui se referme rapidement pour assurer un avenir vivable [4]».

Ce numéro du bulletin porte sur l’AR6G2. Il en propose une brève présentation, s’agissant notamment de ses chiffres clés, de ses principales composantes et de ses principaux messages.

  1. Le Rapport AR6G2, chiffres clés et structure

Le graphique ci-dessous donne les chiffres clés soulignant l’effort colossal déployé pour produire, dans le respect des principes d’intégrité, d’objectivité, de clarté et de transparence chers au GIECC, une information crédible pour l’ensemble des décideurs et des autres agents de développement.

  • 34 000 articles scientifiques ont été consultés;
  • En plus des 270 auteurs coordonnateurs, principaux et réviseurs, 675 scientifiques ont apporté des contributions au rapport;
  • 62 418 observations provenant de différents experts et des gouvernements ont été formulées et prises en compte dans la version finale du rapport;
  • Des efforts ont été faits pour approcher le respect des équilibres genre et régionaux

Le rapport AR6G2 est un ensemble composite de sous-dossiers construits pour répondre à des besoins de nature variée :

  • Le Résumé à l’intention des Décideurs (35 pages), approuvé et lancé le 28 février dernier, présente les principales conclusions du rapport. Il s’adresse principalement aux gouvernements et aux décideurs à tous les niveaux, aux hauts responsables des parties à la Convention Climat et de façon générale à ceux des agences des Nations Unies;
  • Les Déclarations Générales (3 pages) qui regroupent les messages clés du rapport ciblent tout particulièrement les médias, comme le Communiqué de presse et différents matériels multimédias;
  • Le Résumé Technique (97 pages) s’adresse aux scientifiques, les pairs des auteurs du rapport auxquels il fournit les justificatifs scientifiques derrière les conclusions générales et les messages clés;
  • Le Rapport complet, un pavé de 3676 pages, fournit aux scientifiques le détail des justificatifs et des références à la base des conclusions, messages et recommandations du rapport.

Trois autres dossiers complètent le rapport. Il s’agit :

  • De l’Atlas mondial à régional qui fournit des résumés visuels et des études de cas sur les impacts et les risques du changement climatique, les vulnérabilités et l’adaptation, en s’appuyant sur les principales conclusions du rapport;
  • Des Fiches d’information[5] régionales (Afrique, Asie, Australie, Amérique latine, Amérique du Nord, États Insulaires) et transversales (Biodiversité, Établissements Humains) qui donnent un aperçu des principales conclusions concernant ces régions et thèmes, tirées des chapitres et documents inter-chapitres pertinents, du Résumé technique et de l’Atlas global à régional.
  • De la Foire aux Questions (FAQ) qui vise la sensibilisation du grand public. Il constitue une aide à leur compréhension des concepts et des conclusions du rapport, et à leur interprétation.

Le rapport AR6G2 complet[6] comprend 18 chapitres et 7 dossiers transversaux, à travers lesquels il évalue i) les impacts du changement climatique sur la nature et l’humanité, et ii) les capacités et les limites d’adaptation de ces dernières.

  1. Le chapitre 1 situe le rapport AR6G2 dans le contexte d’ensemble du 6ème cycle d’évaluation du GIEC tout en en rappelant l’objet et les objectifs. Il précise le contenu des concepts clés qu’il utilise, s’agissant notamment de l’adaptation, de la vulnérabilité, de l’exposition aux risques, des risques, de la résilience, de l’équité, de la justice climatique, des connaissances (scientifiques, autochtones, locales), de la transition (écologique, énergétique) et de différentes autres notions détaillées dans un glossaire[7] figurant à l’annexe du rapport.
  2. Les 14 chapitres suivants traitent entre autres i) des écosystèmes terrestres et marins, et des services qu’ils rendent, ii) du cycle de l’eau et des risques reliés pour l’humanité, iv) de l’agriculture, de la foresterie, de la pêche et de l’aquaculture, v) des villes, des établissements humains et des infrastructures, vi) de la santé et du bien-être des communautés, vii) des populations vulnérables et marginalisées et viii) des grandes Régions du Monde, l’Afrique, l’Asie, l’Australie, l’Amérique centrale et australe, l’’Amérique du Nord, l’Europe et les petits États insulaires. Pour chaque cas, le rapport évalue les impacts et les risques du changement climatique ainsi que les conditions favorables et les options d’adaptation et de résilience.
  3. Les 3 derniers chapitres i) traitent plus spécifiquement des principaux risques dans les secteurs et les régions, ii) évaluent les options, les processus et les conditions propices à la gestion de ces risques et iii) examinent les entraves à un développement résilient au changement climatique et les moyens pour réaliser un tel développement.
  4. Les dossiers transversaux couvrent les 7 thématiques suivantes : i) les points chauds (hotspots) de la biodiversité (terres, côtes et océans), ii) Les villes et les villages en bord de mer, iii) les déserts, les zones semi-arides et la désertification, iv) la région méditerranéenne, v) les montagnes, vi) les régions polaires et vii) les forêts tropicales. Le rapport évalue dans chacun de ces cas les impacts du changement climatique et les risques, ainsi que les options pour l’adaptation et la résilience.

Le Résumé à l’intention des les Décideurs synthétise l’ensemble de ces éléments dans un document de 35 pages. Il est organisé autour des 3 principaux axes suivants[8] :

  1. Impacts et risques observés et projetés traitant principalement i) des impacts observés du changement climatique, ii) de la vulnérabilité et de l’exposition des écosystèmes et des personnes, iii) des risques à court terme (2021-2040), iv) des risques à moyen et long termes (2041–2100), v) des risques complexes, composés et en cascade et, vi) des impacts d’un dépassement temporaire du seuil de 1,5°C;
  2. Mesures d’adaptation et conditions de réussite portant sur i) l’adaptation actuelle et ses avantages, ii) les options d’adaptation futures et leur faisabilité, iii) les limites à l’adaptation, iv) les mesures pour éviter la mauvaise adaptation (maladaptation) et v) les conditions habilitantes;
  3. Développement résilient au changement climatique centré sur i) les conditions pour un développement résilient au changement climatique, ii) les mesures pour permettre un développement résilient au changement climatique, iii) le développement résilient au changement climatique pour les systèmes naturels et humains et iv) les dispositions pour atteindre un développement résilient au changement climatique.

 

  1. Un aperçu des résultats du rapport

Voici, pour fixer les idées, quelques-unes des conclusions et recommandations proposées dans le Résumé à l’intention des Décideurs, tel qu’exposées lors du lancement du rapport[9][10]

Impacts et risques observés et projetés

« Le changement climatique dû aux activités humaines a déjà provoqué des perturbations dangereuses et généralisées dans la nature et affecté la vie de milliards de personnes dans le monde, malgré les efforts déployés pour réduire les risques ». Ces impacts sont encore plus importants dans les villes où vit la moitié de la population mondiale, les populations et les écosystèmes les moins aptes à y faire face restant cependant les plus durement touchés.

Les risques sont aggravés quand les évènements extrêmes comme les vagues de chaleur, les sécheresses et les inondations se superposent. Les seuils de tolérance de plusieurs espèces végétales et animales résistent difficilement à la multiplication de tels évènements, entraînant des disparitions massives qui altèrent la santé des écosystèmes. Des millions de personnes en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les îles, se trouvent ainsi exposés à l’insécurité alimentaire et hydrique souvent aigüe.

Les projections les plus crédibles indiquent (voir graphique ci-dessous) que les stress thermiques, les pénuries d’eau, la sécurité alimentaire et les risques d’inondation vont continuer à croître, surtout si le réchauffement devait dépasser 1,5°C.

L’une des principales découvertes de l’étude est que le climat, les écosystèmes (comprenant la biodiversité) et la société humaine constituent des systèmes couplés avec différentes interactions comme schématisé dans le graphique ci-dessous.

Les risques sont ainsi aggravés quand le changement climatique se combine avec une utilisation non-durable des ressources naturelles, la destruction des habitats, l’urbanisation croissante et les inégalités.

Le rapport révèle que 3,3 à 3,6 milliards de personnes vivent dans des points chauds très vulnérables au changement climatique où les défis s’additionnent dangereusement. L’accès limité à l’eau, à l’assainissement et aux services de santé y côtoient, poursuit le rapport, des moyens de subsistance sensibles au climat, des niveaux élevés de pauvreté, le manque de financement, un faible leadership et des gouvernements qui ne prennent pas leurs responsabilités et n’inspirent pas confiance.

En ce qui concerne tout particulièrement la biodiversité, les projections montrent que chaque petite augmentation du réchauffement peut se traduire par des risques accrus de pertes.

Ces pertes de biodiversité mettent en péril les écosystèmes et les importants services qu’ils nous rendent. Et cela ira se renforçant avec l’augmentation du réchauffement. Le graphique ci-dessous en donne un aperçu.

mesures d’adaptation et conditions favorables

Le rapport note que les efforts déployés en faveur de l’adaptation se sont accrus au cours des dernières années avec, cependant, des progrès inégaux et une vitesse insuffisante. Il y a, indique-t-il, des écarts croissants entre les mesures d’adaptation prises et celles qui devraient être prises. C’est dans les populations à faible revenu que ces écarts seraient les plus marqués, tout indiquant que ces écarts iront s’élargissant.

Le rapport fait part de différentes mesures d’adaptation pouvant être prises pour réduire les risques climatiques pour les personnes et la nature.

Cette dernière, la nature, offre « un important potentiel inexploité » rappelle-t-il. Hans-Otto Pörtner, coprésident du Groupe de travail II du GIEC, le soutient, selon le communiqué de presse du GIEC. « Les écosystèmes en bonne santé sont plus résilients au changement climatique et procurent des services vitaux comme la nourriture et l’eau potable ». D’où sa proposition. « En restaurant les écosystèmes dégradés et en préservant efficacement et équitablement 30 à 50 % des habitats terrestres, océaniques et d’eau douce, la société profitera de la capacité qu’a la nature d’absorber et de stocker le carbone et nous accéderons plus vite à un développement durable… »

La gestion de l’eau, l’amélioration de la sécurité alimentaire, la transformation des villes, la mise à niveau des quartiers informels participent des mesures d’adaptation à prendre, outre la restauration des écosystèmes.

 

 

Pour la gestion de l’eau, le rapport distingue :

  • Les options dans les fermes qui offrent des avantages économiques et réduisent la vulnérabilité (arrosage, stockage d’eau de pluie, technologie d’économie d’eau, conservation de l’humidité dans les sols),
  • Des options plus larges dont, indique-t-il, l’efficacité diminue avec l’augmentation du réchauffement (sécuriser l’eau potable; gérer les risques d’inondation et de sécheresse; travailler avec la nature, organiser l’aménagement du territoire).

Pour la sécurité alimentaire, les options efficaces seraient l’améliorations des cultivars, l’agroforesterie, la diversification des exploitations et des paysages, l’adaptation communautaire, le renforcement de la biodiversité.

En ce qui concerne les villes qui pourraient abriter plus des deux tiers de la population mondiale d’ici 2050, les options de transformation efficaces comprendraient i) des approches s’inspirant à la fois de la nature et de l’ingénierie, ii) la création d’espaces verts et bleus, iii) l’agriculture urbaine, iv) des filets de sécurité sociale pour la gestion des catastrophes,

Au niveau des quartiers informels, les options efficaces seraient la mise à contribution des savoirs locaux, le développement des capacités adéquates, l’engagement résolu des décideurs politiques, l’implication des résidents dans la prise de décision, des changements institutionnels dédiés (la responsabilisation avec des redditions de compte, l’engagement, la transparence)

Le rapport met en garde contre ce qu’il appelle la maladaptation, « une adaptation qui entraîne des conséquences imprévues », lesquelles impactent tout particulièrement les plus défavorisés. Il rappelle, à juste raison, qu’« il y a des limites à l’adaptation » qu’il convient de considérer dans les prises de décision :

  • « Même une adaptation efficace ne peut empêcher toutes les pertes et tous les dommages;
  • Au-dessus de 1,5°C, certaines solutions naturelles peuvent ne plus fonctionner;
  • Au-dessus de 1,5°C, le manque d’eau douce pourrait signifier que les habitants des petites îles et ceux qui dépendent des glaciers et de la fonte des neiges ne peuvent plus s’adapter;
  • À 2 C, il sera difficile de d’utiliser plusieurs cultures de base dans de nombreuses zones de culture actuelles»

La mise en œuvre d’actions urgentes d’adaptation n’en reste pas moins la solution préconisée pour éviter l’augmentation des pertes et des préjudices, étant bien entendu que les efforts visant à « réduire rapidement et profondément les émissions de gaz à effet de serre » restent essentiels si l’on veut « conserver le maximum d’options d’adaptation ouvertes ».

 

Les conditions gagnantes pour accélérer l’adaptation seraient les suivantes :

  • « Engagement politique et suivi des actions à tous les échelons de gouvernement
  • Cadre institutionnel avec des objectifs clairs et des priorités définissant les responsabilités
  • Connaissance renforcée des impacts et des risques permettant d’améliorer les réponses
  • Suivi et évaluation des mesures d’adaptation, lesquels sont essentiels pour suivre les progrès
  • Gouvernance inclusive donnant la priorité à l’équité, à la justice et à la participation directe»

Au-delà de la réduction des pertes et des préjudices, l’accélération de l’adaptation participe aussi à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) en procurant des avantages plus étendus dont le tableau ci-dessous donne un aperçu.

développement résilient au Changement climatique

Le Développement résilient au changement climatique est le type de développement que préconise le rapport AR6GII. Il le définit comme un développement qui « intègre les mesures d’adaptation et leurs conditions favorables avec l’atténuation pour faire progresser le développement durable pour tous ». La réalisation d’un tel développement, poursuit le rapport, se concentre à la fois sur la cohabitation des populations et des écosystèmes, ainsi que sur la protection et le maintien de la fonction des écosystèmes à l’échelle planétaire.

Tous les efforts visant i) la réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre pour rester en dessous de 1,5°C, ii) la préservation, à hauteur de 30 à 50%, des habitats terrestres, océaniques et d’eau douce et la restauration des écosystèmes dégradés, seront nécessaires pour construire le développement résilient au changement climatique. Ces efforts doivent s’inscrire, soutient le rapport, dans un cadre de solutions :

  • Pris en compte dans l’ensemble du gouvernement et dans l’ensemble de la société civile;
    • Impliquant tous les acteurs avec des partenariats solides;
    • S’appuyant sur un large éventail de connaissances (scientifiques, autochtones, locales, pratiques);
    • Conservant et restaurant les écosystèmes;
    • Impliquant les groupes marginalisés;
    • Donnant la priorité à l’équité et à la justice;
    • Sachant réconcilier différents intérêts, valeurs et visions du monde;
    • Assurant des investissements accrus et une coopération internationale réussie.
  1. Conclusion

Au-delà de l’ensemble de ces considérations, le sentiment qui domine le rapport AR6G2 est celui de l’urgence, une urgence croissante. « À partir d’aujourd’hui, chaque action, chaque décision comptent », indique-t-il, soulignant qu’une action mondiale est aujourd’hui plus urgente que précédemment évalué.

Ce qui ressort clairement de ce deuxième tome (AR6G2) du rapport du sixième Cycle d’évaluation du GIEC (AR6), c’est que le changement climatique est une menace pour le bien-être humain et la santé de la planète, et cela est sans équivoque, nous dit la science.

L’AR6G2 montre qu’en exposant des millions de gens à l’insécurité alimentaire et hydrique et à des extrêmes climatiques fréquents, le changement climatique a tué et continuera de tuer. Les vagues de chaleur, les sécheresses et les inondations induites, dépassent déjà les seuils de tolérance de plusieurs espèces végétales et animales, entraînant des disparitions massives qui altèrent la santé des écosystèmes.

L’AR6G2 propose des solutions pour faire face à ces menaces. Il définit les conditions pour éviter la maladaption et surtout réaliser un développement résilient au changement climatique

Il tire avantage des connaissances acquises, et abondamment documentées, en ce qui concerne tout particulièrement :

  • les impacts observés et projetés sur les systèmes humains et les écosystèmes, et
  • les risques liés aux vulnérabilités observées et aux réponses au changement climatique.

Ces connaissances suggèrent que les solutions « deviendront encore plus limitées si le réchauffement dépasse 1,5°C et peuvent ne pas être possibles si le réchauffement dépasse 2°C ».

C’est en amont de ces seuils qu’il importe d’agir, et vite. Car, nous dit le GIEC, « les mesures prises aujourd’hui façonneront l’adaptation de l’humanité et la réponse de la nature aux risques climatiques croissants.

Tout retard supplémentaire dans une action mondiale concertée manquera la brève fenêtre qui se referme rapidement pour assurer un avenir vivable »


Annexe : Les messages clés

 

 

[1] Global Shift Institute, Changement climatique généralisé et rapide, d’intensité croissante, 20 septembre 2021, https://www.globalshift.ca/changement-climatique-generalise-et-rapide-dintensite-croissante/

[2] IPCC-WGII, Climate Change 2022: ImpactsAdaptation and Vulnerability, février 2022, https://www.ipcc.ch/report/sixth-assessment-report-working-group-ii/

[3] GSI, Le Rapport spécial du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C, octobre 2018, https://www.globalshift.ca/1068/

[4] GIEC, Changement climatique: une menace pour le bien-être de l’humanité et la santé de la planète, Communiqué de presse, 28 février 2022, https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg2/resources/press/press-release-french

[5] IPCC-WGII, IPCC Six Assessment Report – Fact Sheets, February 2022, https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg2/about/factsheets

[6] IPCC-WGII, Climate Change 2022: Impacts, Adaptation and Vulnerability Full Report, https://report.ipcc.ch/ar6wg2/pdf/IPCC_AR6_WGII_FinalDraft_FullReport.pdf

[7] IPCC-WGII, Glossary, October 2021, https://report.ipcc.ch/ar6wg2/pdf/IPCC_AR6_WGII_Annex-II.pdf

[8] IPCC-WGII, Impacts, Adaptation, Vulnerability : Summary for Plicymakers, février 2022, IPCC_AR6_WGII_SummaryForPolicymakers.pdf

[9] IPCC-WII, Climate Change 2022 : Impacts, Adaptation and Vulnerability, February 2022, https://report.ipcc.ch/ar6wg2/pdf/IPCC_AR6_WGII_PressConferenceSlides.pdf

[10] GIEC-GTII, Changement climatique : une menace pour le bien-être de l’humanité et la santé  ses écosystèmes, Communiqué de presse, 28 février 2022, https://report.ipcc.ch/ar6wg2/pdf/IPCC_AR6_WGII_PressConferenceSlides.pdf