Stockholm, 50 ans après

Global Shift Institute Ltd > Bulletins > 2022 > Stockholm, 50 ans après

Bulletin de juillet 2022 de Global Shift Institute,

Stockholm, 50 ans après

Copie PDF

Sur le long cheminement de la coopération multilatérale qui a conduit au Programme de développement durable à l’horizon 2030 ou l’Agenda 2030, Stockholm tient une place particulière. La Conférence des Nations Unies sur l’Environnement (CNUE) qu’a accueillie la capitale suédoise du 5 au 16 juin 1972 est en effet considérée comme fondatrice ou au moins comme le point de départ des vastes concertations mondiales sur l’environnement et le développement ayant permis de mettre au jour le concept fécond de développement durable, l’Agenda 21, différents Accords Multilatéraux sur l’Environnement (AMD) dont les 3 grandes conventions issues de Rio (Climat, Biodiversité, désertification) et aujourd’hui l’Agenda 2030 et ses 17 Objectifs de Développement durable (ODD).

La longue marche de 50 ans a connu des étapes physiques remarquables et remarquées, RIO, Kyoto, New York, Johannesburg, Paris et j’en passe, dont les noms résonnent dans tous les agoras, sur tous les forums et sur toutes les tribunes où il est question de notre maison commune et de notre avenir commun.

Les institutions bâties pour mettre en œuvre les concepts et approches novateurs mis au point au cours de cette marche d’un demi-siècle témoignent encore de la portée des idées brassées, ainsi que de la détermination à faire évoluer les relations entre l’économie et l’environnement, voire notre relation au monde, dans le sens d’un équilibre visant le maintien du capital naturel, l’équité intra et intergénérationnelle. On peut citer à ce niveau :

  • Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) considéré comme l’un des principaux résultats de la CNUE. Il a été créé pour mettre en œuvre le concept d’écodéveloppement élaboré à Stockholm. Le PNUE se présente aujourd’hui comme la voix de l’environnement au sein du système des Nations Unies. Il agit comme catalyseur, défenseur, éducateur et facilitateur auprès des États et du grand public, œuvrant à promouvoir l’usage avisé et le développement durable de l’environnement mondial.
  • La Commission du Développement Durable (CDD) issu de RIO, le Sommet de la Terre de 1992. Elle a été chargée d’encadrer la mise en œuvre, au niveau mondial, de l’Agenda 21, le plan d’action adopté à Rio pour réaliser le développement durable, tel qu’il a été défini par la Commission Brundtland dans son rapport, Notre Avenir à Tous[1], publié en 1987.
  • Le Forum Politique de Haut Niveau (FPHN) pour le développement durable, créé à l’issue du vaste processus de concertation mondiale lancé par Rio+20 (2012). Il remplace, en bien plus abouti, la CDD. Il constitue aujourd’hui la principale plate-forme des Nations Unies sur le développement durable jouant un rôle central dans le suivi et l’examen du Programme de développement durable à l’horizon 2030[2] et des Objectifs de développement durable (ODD)[3] adoptés en 2015 par l’ensemble de la communauté internationale.

Les 2 et 3 juin 2022, les Nation Unies ont commémoré le 50ème anniversaire de la CNUE « qui a fait de l’environnement une question mondiale urgente pour la première fois [4]». Des bilans plus ou moins exhaustifs dressés à cette occasion ont permis de mesurer le chemin parcouru. Ils ont aussi et surtout permis de prendre conscience du gouffre qui nous sépare de l’objectif que visait la conférence de Stockholm, 50 ans plutôt.

« Notre objectif ici, disait Maurice Strong dans le discours d’ouverture du CNUE, est de concilier les ambitions légitimes et immédiates de l’homme avec les droits d’autrui, avec le respect de tous les systèmes qui soutiennent la vie et avec les droits des générations à venir. Notre but est l’enrichissement de l’humanité dans tous les sens de cette expression. Nous souhaitons avancer – non pas de manière imprudente, ignorante, égoïste et périlleuse, comme nous l’avons fait dans le passé – mais avec une plus grande compréhension, sagesse et vision. Nous sommes soucieux, et à juste titre, d’éliminer la pauvreté, la faim, la maladie, les préjugés raciaux et les inégalités économiques criantes entre les êtres humains[5]. »

Vu d’aujourd’hui, il y a encore loin, mais bien loin, de la coupe aux lèvres, l’humanité ayant apparemment continué à avancer de manière imprudente, ignorante, égoïste et périlleuse, comme dans le passé

Les systèmes qui soutiennent la vie ont continué à se dégrader, s’agissant notamment des écosystèmes et du climat, dans un monde qui étouffe littéralement sous le poids de ses déchets.

  • La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) affirme, dans son rapport d’évaluation de 2019, que « la biodiversité continue de décliner, la dégradation des écosystèmes se poursuit et bon nombre des contributions de la nature aux populations sont en péril[6]». L’IPBES souligne ainsi i) qu’environ 25% des espèces de la plupart des groupes d’animaux et de végétaux étudiés sont menacées d’extinction, ii) que la biomasse mondiale des mammifères sauvages a chuté de 82% depuis la préhistoire précisant que les indicateurs de l’abondance des vertébrés déclinent rapidement depuis 1970, iii) que 72% des indicateurs élaborés par les peuples autochtones et les communautés locales montrent une détérioration continue des éléments de la nature qui leur sont utiles. Elle ajoute que 14 des 18 catégories de contributions de la nature aux populations analysées sont en déclin depuis 50 ans.
  • Le GIECC, dans ses derniers rapports relatifs au 6e Cycle d’évaluation[7], parle de « Changement climatique généralisé et rapide, d’intensité croissante», ajoutant par ailleurs que « Le changement climatique fait peser une menace grave et grandissante sur notre bien-être et sur la santé de la planète ». Réagissant aux conclusions de ces rapports, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres tire la sonnette d’alarme dans un message vidéo pronostiquant « des vagues de chaleur sans précédent, des tempêtes terrifiantes, des pénuries d’eau généralisées et l’extinction d’un million d’espèces de plantes et d’animaux [8] » si les mesures appropriées ne sont pas prises immédiatement.
  • C’est en milliards de tonnes que se comptent aujourd’hui les déchets générés chaque année par le monde. La Banque mondiale avance le chiffre de 2,01 milliards de tonnes par an pour les déchets solides. Et ce chiffre pourrait atteindre 3,04 en 2050[9] si la tendance actuelle se maintient. La pollution plastique est sans doute la plus emblématique. Elle a connu une croissance spectaculaire au cours des 50 dernières années. L’océan en porte les stigmates avec ce qu’il est désormais convenu d’appeler le 7e continent, lequel est constitué de déchets plastiques de toutes sortes. Les scientifiques s’inquiètent bien plus des microplastiques[10], aujourd’hui présents dans tous les écosystèmes, et des risques qu’ils représentent pour les chaines alimentaires.

La pauvreté, la faim, la maladie et les inégalités n’ont guère été éliminés comme souhaité, loin s’en faut.

  • On dénombre aujourd’hui plus de 736 millions de personnes (10% de la population mondiale) vivant sous le seuil de la pauvreté. Avec la covid 19, plus de 120 millions de personnes de plus ont basculé dans l’extrême pauvreté selon le rapport Sustainable Development Gaols Report 2021[11] qui pronostique un taux mondial de pauvreté de 7% en 2030.
  • Selon ce rapport, plusieurs centaines de millions de personnes (720 à 811 millions) ont souffert de la faim en 2020 estimant à 2,3 milliards pour la même année, le nombre de personnes « sans nourriture ou ne pouvant pas avoir une alimentation équilibrée de manière régulière».
  • Les ravages causés par la Covid19 en termes de décès et de paralysie des systèmes de santé en 2020 et 2021, même dans les pays développés, montrent que, malgré des progrès remarquables en matière de soins de santé, beaucoup reste encore à faire pour vaincre la maladie. Les inégalités dans les pays et entre les pays semblent s’être renforcées en termes de revenu, de santé ou d’accès aux services de base (eau, assainissement, énergie, éducation, vaccinations).
  • Les flux migratoires mondiaux en constante croissance et les drames quasi-quotidiens qu’ils causent sont révélateurs de notre impuissance face à la paupérisation d’une part croissante, souvent la frange la plus jeune, de la population mondiale, et aux inégalités criardes dans les pays et entre les pays. L’égalité des sexes reste un enjeu de premier plan en termes de rémunération, de participation aux prises de décision et de partage des tâches domestiques. La violence contre les femmes, marquée ces dernières années par la multiplication des féminicides, participe de cet enjeu.

C’est avec lucidité que les Nations Unies, conscientes de cet état des faits, ont appelé à la commémoration de la conférence de 1972. Voici en quels termes : « L’humanité est à la croisée des chemins : soit nous poursuivons sur la voie empruntée ces cinquante dernières années – caractérisée par une croissance déséquilibrée, une répartition inéquitable des richesses, et des modes de consommation et de production non durables, entraînant une dégradation de la planète et une aggravation des inégalités, une mauvaise santé, la méfiance et le désespoir pour le plus grand nombre et une vie confortable pour une minorité – soit nous faisons tous une pause pour repartir de l’avant en faisant preuve d’empathie et de solidarité, en anticipant les problèmes et en nous dotant d’une vision pour l’avenir qui nous permettra de lancer une action collective pour un futur meilleur [12]».

Le thème central de Stockholm+50,« Stockholm : Une planète saine pour la prospérité de toutes et de tous – notre responsabilité, notre chance » et sa structure, organisée autour de 4 Plénières et de 3 Dialogues collaboratifs et multipartites de haut niveau, ont été déterminés sur la base de ces considérations et d’autres dont la Décennie d’action et de réalisation en faveur des ODD. Les thèmes retenus pour les 3 Dialogues sont les suivants :

  1. Réfléchir au besoin urgent d’agir en faveur d’une planète saine pour la prospérité de toutes et de tous ;
  2. Parvenir à un relèvement durable et inclusif après la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) ;
  3. Accélérer la mise en œuvre du volet environnemental du développement durable dans le cadre de la Décennie d’action et de réalisations en faveur des objectifs de développement durable.

L’objectif de la rencontre était de tirer de ces dialogues « des recommandations claires et concrètes en vue d’une action à tous les niveaux, notamment par le biais d’une coopération renforcée », selon la Note conceptuelle.

Stockholm+50 s’est tenue, comme indiqué plus haut, du 2 au 3 juin 2022 à Stockholm, en Suède. La conférence a été précédée par une série de consultations multipartites régionales ayant permis à des milliers de personnes à travers le monde d’apporter leurs contributions au bilan des 50 dernières années de coopération internationale sur l’environnement et le développement, et aux perspectives pour les 50 prochaines. Selon IISD[13], plus de 4 000 personnes, dont plusieurs chefs d’État et de gouvernement et plus de 60 ministres, ont participé à la conférence et à ces différents événements parallèles. En quatre sessions plénières, trois Dialogues de leadership, des centaines d’événements parallèles– dont plusieurs sessions dirigées par des jeunes – et des webinaires, la conférence a dégagé une série de recommandations clés visant à engager « une action environnementale audacieuse dans le but d’accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et des Objectifs de développement durable » et de réaliser ainsi l’ambition d’une planète saine pour la prospérité de tous [14].

Ces recommandations ont été synthétisées dans les deux principaux documents suivants :

  • Recommandations émergentes et messages clés pour parvenir à une planète saine et à la prospérité de tous[15], une synthèse des contributions des trois dialogues collaboratifs et multipartites de haut niveau;
  • Principales recommandations pour accélérer l’action en faveur d’une planète saine pour la prospérité de tous[16], les remarques finales des co-Présidents de la Conférence Stockhom+50.

Lues à la dernière plénière de Stockholm+50, ces remarques fixent le cap pour les 50 prochaines années et donnent les grandes lignes d’un programme d’action visant à réaliser l’objectif d’une planète saine pour la prospérité de tous.

Le contexte dans lequel se situent ces remarques est celui de la décennie d’action et de mise en œuvre de l’Agenda 2030 et celui de la mise au point de plans de reprise durable post-Covid19. Elles tirent avantage des résultats de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement qui a, entre autres, commémoré début mars 2022, le 50e anniversaire de la création du PNUE. L’une des ambitions qu’elles portent, rappelons-le, est de renforcer la dimension environnementale de l’action en faveur du développement durable dans le but de juguler, pour les générations actuelles et futures, la triple crise changement climatique, perte de la biodiversité et pollution qui frappe actuellement notre environnement commun. Il faut pour cela, considèrent-elles, tenir les engagements pris dans la multitude d’Accords Multilatéraux sur l’Environnement et le Développement durable signés depuis 1972, et réaliser leurs objectifs.

Selon les deux co-présidents de Stockholm+50, « Les échanges au cours de Stockholm+50, reconnaissent i) l’importance des réalités locales et de la mise en œuvre nationale, et ii) la nécessité d’une combinaison judicieuse d’incitations et de politiques, de financements et de renforcement de capacités, pour parvenir au développement durable ».

Voici, en guise de conclusion, les dix recommandations qu’ils tirent de ces échanges quant aux mesures à prendre pour accélérer la mise en œuvre.

  1. Placer l’être humain au centre de l’objectif une planète saine pour la prospérité de tous i) en reconnaissant qu’une planète en bonne santé est une condition préalable à des sociétés pacifiques, cohésives et prospères; ii) en restaurant notre relation avec la nature par la prise en compte, à ce niveau, des valeurs éthiques, et iii) en adoptant un changement fondamental d’attitudes, d’habitudes et de comportements dans les soutiens à notre prospérité commune.
  2. Reconnaître et mettre en œuvre le droit à un environnement propre, sain et durable, en réalisant la vision énoncée dans le principe 1 de la Déclaration de Stockholm 1972, lequel souligne que l’homme « a le devoir solennel de protéger et d’améliorer l’environnement pour les générations présentes et futures[17]».
  3. Adopter un changement systémique quant à la façon dont notre système économique actuel fonctionne pour contribuer à l’objectif d’une planète saine, notamment i) en définissant et en adoptant de nouvelles mesures du progrès et du bien-être humain, soutenues par des politiques économiques et fiscales tenant compte de la valeur de l’environnement, ii) en promouvant l’élimination progressive des combustibles fossiles tout en fournissant un soutien ciblé aux plus pauvres et aux plus vulnérables.
  4. Renforcer la mise en œuvre, à l’échelle nationale, des engagements existants en faveur d’une planète saine, i) en améliorant, en matière d’environnement, la législation nationale, les budgets, les processus de planification et les cadres institutionnels; ii) en promouvant l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes, celles issues notamment des disciplines universitaires ou des connaissances autochtones et traditionnelles et iii) en renforçant le soutien et le développement des capacités, l’accès aux technologies écologiquement rationnelles et à leur financement.
  5. Aligner les flux financiers publics et privés sur les engagements en matière d’environnement, de climat et de développement durable, i) en élaborant et en mettant en œuvre des politiques bien conçues pour rediriger les subventions préjudiciables à l’environnement; ii) en réorientant, mobilisant et accroissant la disponibilité des flux financiers publics et privés soutenant la diversification économique; et iii) en adoptant des mesures de relance et de stimulation de l’économie, des sources mixtes de capitaux et des instruments de réduction des risques qui augmentent les flux financiers.
  6. Accélérer les transformations systémiques quant aux secteurs à fort impact, tels que l’alimentation, l’énergie, l’eau, les bâtiments et la construction, l’industrie et la mobilité, i) en adoptant et en mettant en œuvre des politiques visant à promouvoir la circularité, l’utilisation efficace des ressources, les approches de production régénérative et les solutions fondées sur la nature dans les chaînes de valeur, ainsi que des cadres institutionnels et règlementaires qui améliorent et renforcent la transparence et la responsabilité des entreprises, ii) en faisant la promotion des transitions justes soutenant les jeunes, les travailleurs et les communautés locales touchés, notamment par le renforcement de capacités et des compétences tournées vers la création d’emplois verts et de micro-, petites- et moyennes entreprises, iii) en transformant les systèmes alimentaires par la promotion d’approches régénératrices en matière d’agriculture et de pêche.
  7. Reconstruire des relations de confiance pour renforcer la coopération et la solidarité, notamment i) en soutenant le renforcement des capacités et le transfert de technologie, ii) en honorant l’engagement de mobiliser 100 milliards de dollars chaque année pour le financement climatique des pays en développement, iii) en permettant à toutes les parties prenantes concernées, les jeunes, les femmes, les communautés rurales, les peuples autochtones, les groupes interconfessionnels et les communautés locales, de participer de manière significative à la formulation et à la mise en œuvre des politiques aux niveaux national et international.
  8. Renforcer et redynamiser le système multilatéral i) en le fondant sur des règles qui aident les pays à respecter leurs engagements nationaux et mondiaux, ii) en renforçant l’état de droit en matière d’environnement, notamment grâce à la convergence et aux synergies au sein du système des Nations Unies et entre les accords multilatéraux sur l’environnement.
  9. Reconnaître la responsabilité intergénérationnelle comme pierre angulaire pour l’élaboration de politiques judicieuses, notamment i) en prenant partie pour le document d’orientation du Groupe de travail mondial sur la jeunesse de Stockholm+50; ii) en soulignant l’important besoin de renforcement de capacité des jeunes pour les engager dans les institutions financières; iii) en reconnaissant le rôle essentiel des jeunes dans l’action environnementale, iv) en demandant aux fonds multilatéraux pour l’environnement d’inclure des paramètres dédiés pour les jeunes dans les programmes de financement, et v) en prenant de nouvelles mesures pour faciliter l’accès des organisations de jeunes aux fonds destinés à l’action environnementale.
  10. Faire avancer les résultats de Stockholm+50, i) en renforçant et en redynamisant les processus internationaux en cours, comprenant un cadre mondial pour la biodiversité, un accord de mise en œuvre pour la protection de la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales et l’élaboration d’une nouvelle convention sur les matières plastiques, et ii) en participant aux conférences pertinentes, telles que la Conférence des Nations Unies sur les océans de 2022, le Forum politique de haut niveau, la 27e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et le Sommet de l’avenir.

 

[1] Commission Brundtland, Notre Avenir à Tous, 1987, https://www.are.admin.ch/are/fr/home/media-et-publications/publications/developpement-durable/brundtland-report.html

[2] UN, Transformer notre monde : le Programme de Développement durable à l’horizon 2030, 2015, https://www.un.org/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/RES/70/1&Lang=F

[3] UN, Les Objectifs de développement durable, 2015, https://sdgs.un.org/fr/goals

[4] PNUE, Stockhom+50, https://www.unep.org/fr/events/unep-event/stockholm50

[5] UN, Discours d’ouverture de Maurice Strong, Conférence des Nations Unies sur l’environnement, juin 1972, https://www.mauricestrong.net/index.php?option=com_content&view=article&id=154&Itemid=78

[6] IPBES, https://zenodo.org/record/5906976#.Yswsg3bMI2w

[7] IPCC, Rapports du 6e Cycle d’évaluation, 2022, https://www.ipcc.ch/assessment-report/ar6/

[8] Citation tirée de United Nations, Rapport de l’ONU sur le climat : C’est « maintenant ou jamais » de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré, 04 avril 2022, https://news.un.org/en/story/2022/04/1115452

[9] World Bank, What a Waste 2.0: A Global Snapshot of Solid Waste management to 2050, 2016, https://datatopics.worldbank.org/what-a-waste/

[10] PNUE, Planète plastique : de minuscules particules de plastique polluent notre sol (unep.org), https://www.unep.org/fr/actualites-et-recits/recit/planete-plastique-de-minuscules-particules-de-plastique-polluent-notre

[11] Nations Unies, Rapport sur les Objectifs de Développement durable 2021, https://unstats.un.org/sdgs/report/2021/The-Sustainable-Development-Goals-Report-2021_French.pdf

[12] Nations Unies, Stockholm+50, Note conceptuelle, https://documents-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/K22/010/41/PDF/K2201041.pdf?OpenElement

[13] IISD, Stockholm+50, Summary Report, June 2022, https://enb.iisd.org/sites/default/files/2022-06/enb0314e.pdf

[14] Stockhol+50, Press Release, 3 June 2022, https://www.stockholm50.global/news-and-stories/press-releases/stockholm50-closes-call-urgent-environmental-economic

[15] Stockholm + 50, Leadership Dialogues: Emerging recommendations and key messages to achieve a healthy planet and prosperity for all, June 2022, https://wedocs.unep.org/handle/20.500.11822/40079?show=full

[16] Sockhol+50, Presidents´ Final Remarks to Plenary: Key recommendations for accelerating action towards a healthy planet for the prosperity of al, June 2022, https://www.stockholm50.global/presidents-final-remarks-plenary-key-recommendations-accelerating-action-towards-healthy-planet

[17] Nations Unies, Déclaration de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement, juin 1972, https://documents-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/NL7/300/05/IMG/NL730005.pdf?OpenElement

EOTO WORLD, Brief History of Sustainable Development, https://www.slideshare.net/EOTOWorld/sustainable-development-webinar-series-12326815/7-A_brief_history_of_sustainable