L’Édition 2023 du Forum Politique de Haut Niveau

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Bulletin GSI d’octobre 2023

L’Édition 2023 du Forum Politique de Haut Niveau

Sibi Bonfils, GSI

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  1. Introduction

Le Forum Politique de Haut Niveau pour le Développement durable (FPHN – HLPF) est la plate-forme centrale des Nations Unies pour le suivi et l’examen, au niveau mondial, de l’Agenda 2030 pour le développement durable et de ses ojectifs, les 17 ODD[1].

Il a été créé en 2012 à l’issue de la conférence des Nations Unies sur le Développement durable (RIO+20) comme recommandé par les Chefs d’État et de Gouvernement dans L’avenir que nous voulons[2], la Déclaration qu’ils ont adoptée à cette occasion.

Il a été décidé, à sa création, qu’il se réunirait chaque année, sous les auspices du Conseil Économique et Social (ECOSOC), et tous les 4 ans, au niveau des chefs d’État et de gouvernement, sous les auspices de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU).

L’édition 2023 du Forum comporte ainsi deux volets, i) le Sommet sur les ODD qui s’est tenu les 18 et 19 septembre sour les auspices de l’AGNU et ii) la session annuelle, du 10 au 19 juillet, sous les auspice de l’ECOSOC.

Ce numéro du bulletin porte sur cette édition. Après de brefs rappels sur le Forum Politique de Haut niveau, il présente les principaux résultats de cette édition avec un focus sur la Déclaration politique adoptée par le Sommet ODD.

  • Brefs rappels sur le FPHN

Le schéma ci-dessous présente la structure du Forum et rappelle ses princpales missions.

Le Forum a été crée en lieu et place de la Commission du Développement Durable (CDD) mise en place au lendemain du Sommet de la Terre (Rio 1992) pour cordonner, à l’échelle mondiale, la mise en œuvre de l’Agenda 21. L’Agenda 21 a été le premier programme d’actions adopté par la communauté internationale pour réaliser le développement durable au 21e siècle. C’est à l’issue du bilan de sa mise en œuvre à Rio+20 qu’a été lancé le processus de conception et d’élaboration du Programme de développement durable à l’horizon 2030, ou l’Agenda 2030 pour le Développement durable. L’Agenda 2030 a été adopté en 2015 à l’AGNU par les 193 pays membres des Nations Unies représentés au niveau de leurs Chefs d’État et de Gouvernement.

Le Forum Politique de Haut Niveau a tenu sa première session l’année qui a suivi Rio+20, soit le 24 septembre 2013 sous les auspices de l’AGNU. Un vaste processus de concertation à différents niveaux, nationaux, régionaux, intergouvernementaux ou interagences précèdent les différentes sessions qui en sont aujourd’hui à leur onzième édition. Les examens nationaux volontaires par les états membres sont réalisés dans ce contexte.

Les sessions s’appuient sur un certain nombre de documents officiels préparés pour la circonstance, comme le Rapport du Secrétaire général sur les progrès accomplis dans la réalisarion des ODD, ou les documents de travail des Grands groupes.

Un Programme officiel au cours duquel sont notamment i) traités le thème du Forum et les ODD sélectionnés, et ii) présentés les rapports nationaux volontaires résésultant des examens nationaux volontaires, constitue le cœur de la session. En marge du Programme officiel, des Manifestations spéciales parallèles organisées par les États membres,les collectivités territoriales, les agence des Nations Unies ou les Grands groupes, créent autour du Forum une véritable ambiance de foire aux idées et aux bonnes pratiques de développement durable qui marque durablement ceux qui ont eu le privilège d’y prendre une part active.

Le Schéma ci-dessous donne une bonne idée de la panoplie i) des activités préparatoires en amont du Forum, ii) des évènements marquants de la session et ii) des documents qui alimentent les échanges.

Le principal résultat de tout ce processus est une Déclaration ministérielle pour les sessions annuelles placées sous les auspices de l’ECOSOC, et une Déclaration politique pour les sessions quadriennales placées sous les auspices de l’AGNU.

L’édition 2023 du FPHN comprenait les deux sessions, la sesssion annuelle et la session quadriennale.

  • La session 2023 du FPHN sous l’égide de l’ECOSOC

La session 2023 du Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement durable (FPHN – HLPF) placée sous les auspices du Conseil Économique et Social (ECOSOC), s’est tenue du lundi 10 juillet au mercredi 19 juillet 2023.

Le Schéma ci-dessous, le FPHN en chiffres, donne une vue d’ensemble des éléments saillants de la session 2023, à commencer par i) son thème « Accélérer la reprise après la maladie à coronavirus (COVID-19) et la mise en œuvre intégrale du Programme de développement durable à l’horizon 2030 à tous les niveaux » et ii) les 5 ODD examinés en profondeur, les objectifs 6 sur l’eau propre et l’assainissement, 7 sur l’énergie propre et abordable, 9 sur l’industrie, l’innovation et les infrastructures, 11 sur les villes et les communautés durables et 17 sur les partenariats pour les objectifs.

Plus de 110 chefs d’État et de gouvernement et d’officiels de niveau ministériel ont pris part au Forum. On dénombre plus d’un millier de participants représentant les États membres et les institutions spécialisées, les Organismes des Nations Unies et la société civile, notamment les Grands groupes accrédités auprès des Nations Unies.

Le Forum s’est appuyé sur un nombre important de documents[3] produits en amont, dont le Rapport du Secrétaire général intitulé « Progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable : vers un plan de sauvetage pour les populations et la planète », des Rapports régionaux provonant des commissions économiques régionales des Nations Unies, les contributions des Grands groupes et d’autres documents provenant de divers autres processus intergouvernementaux. Les rapport des Examens Nationaux Volontaires comptaient parmi ces documents qui ont alimenté les échanges au cours du Forum

Les 39 rapports nationaux volontaires[4] présentés, provenaient i) d’un pays, le Chili qui en était à son troisième rapport; ii) de 36 pays qui en étaient à leur deuxième et iii) d’un pays, St Kitts & Nevis et d’une Communauté Économique Régionale, l’Union Européenne, qui en étaient à leur premier. Une compilation des principaux messages est proposée dans une note dédiées du Secrétariat[5].

Le Rapport du Secrétaire général sur les progrès réalisés vers la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) fait le point, à mi-parcours de 2030, de ces progrès depuis 2015 à partir des indicateurs mondiaux retenus pour leur suivi. Dans ce rapport, le Secrétaire général « constate que bon nombre des objectifs sont modérément à gravement en retard ». Il formule, à l’intention du Sommet sur les ODD, le 2ème volet du FPHN2023, cinq recommandations majeures pour sauver les objectifs et accélérer leur mise en œuvre, lesqueles devraient être reprises dans la Déclaration politique, le principal résutat du Forum

Le Sommet ODD qui constitue la session 2023 du FPHN sous l’égide de l’AGNU s’est tenu les 18 et 19 septembre 2023 au siège des Nations Unies, à New York, dans le cadre de la 78ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU). Plus de 290 chefs d’État et de gouvernement, de directeurs de banques multilatérales de développement, de dirigeants de gouvernements infranationaux, de PDG d’entreprises et de dignitaires bien connus de la société civile y ont pris part, selon le Buleitin des Négociations de la Terre[6]. Situé à mi-parcours du chemin tracé pour la réalisation de l’Agenda 2030 et des ODD, ce Sommet est le second que les Nations Unies organisent depuis l’adoption de l’Agenda 2030 en septembre 2015. Selon le Secrétaire général des Nations Unies il « doit être un moment d’unité pour donner un nouvel élan et accélérer les actions pour atteindre les ODD ».

Il a été principalement alimenté par i) le Rapport mondial 2023 sur le développement durable, ii) le rapport du Secrétaire Gnéral sur les progrès vers les ODD,iii) le Rapport du FPHN sous l’égide de l’ECOSOC et iv) le Projet de Déclaration Politique que ce Forum a préparé pour le Sommet. À ces documents, il faut ajouter différentes déclarations dont celles des Groupes de négotiation comme le G77+la Chine, l’Union Africaine, l’Union Européenne, les Pays sans littoral, les Petits États Insulaires ou les Pays les moins avancés (PMA). Il faut y ajouter aussi les résutats des six Dialogues des leaders centrés notamment sur i) l’intensification des actions en faveur des transitions clés permettant d’accélérer les progrès en matière d’ODD, ii) le renforcement du système multilatéral pour accroître le soutien, la coopération, le suivi et l’examen ; et iii) la mobilisation des financements et des investissements et les moyens de mise en œuvre pour la réalisation des ODD.

Le Sommet a procédé i) à un examen complet de l’état des ODD, ii) à l’analyse de l’impact des crises complexes et dévastatrices pour l’économie auxquelles le monde est auhourd’hui confronté. Il a « fourni des orientations politiques de haut niveau sur les actions transformatrices et accélérées menant à l’échéance de 2030 pour la réalisation des ODD » selon le compte rendu[7]qui en est fait.

La Déclaration politique adoptée à l’issue du Sommet regroupe l’ensemble de ces orientations et des recommandations.

  • Déclaration politique issue du FPHN 2023

Le Sommet ODD, le 2e volet du FPHN 2023, celui placé sous les auspices de l’AGNU, a adopté une Déclaration politique[8] qui constitue le résultat de l’édition 2023 du Forum Politique de Haut niveau. Le bulletin donne ici un aperçu de ce que proposent les Chefs d’État et de gouvernement qui l’ont adoptée avec i) le rappel des engagements pris, ii) le point des progrès accomplis et des lacunes qui persistent et iii) leur appel à l’action pour transformer notre monde à l’horizon 2030.

  • Notre engagement commun

Les Chefs d’État et gouvernement commencent par rappeler l’objectif du Sommet ODD, « Accélérer l’exécution du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et faire le bilan des progrès déjà accomplis ». Ils considèrent ce Programme, un Plan d’action pour l’humanité, la planète, la prospérité, la paix et les partenariats, ne laissant personne de côté, comme leur « point de repère cardinal pour parvenir au développement durable et surmonter les multiples crises que nous traversons ». Ils réaffirment leur intention de le mettre en œuvre efficacement.

Ils rappellent les grands défis auxquels l’hmanité doit aujourd’hui faire face, soulignant en particulier, comme défis de premier plan, l’élimination de l’extrême pauvreté et la lutte contre les changements climatiques.

Ils expriment leur inquiétude devant les reculs observés sur ces deux fronts. « Nous nous inquiétons profondément de constater que les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter partout… que des millions de personnes ont sombré dans la pauvreté et la faim,et que les inégalité se sont creusées » indiquent-ils, concluant notamment que « la réalisation des objectifs de développement durable est menacée ».

Ils revienent alors, pour les souligner et les réaffirmer, sur différents engagements qu’ils ont pris dans leurs résolutions antérieures, et notamment dans la résolution A/RES/70/1 du Sommet des Nations Unies sur le développement durable de 2015[9] au cours duquel ils ont adopté le Programme de Développement Durable à l’Horizon 2030 ou l’Agenda 2030 pourle DD. On retiendra en particulier qu’ils retent « résolus à éliminer la pauvreté et la faim partout dans le monde d’ici à 2030 ; à combattre les inégalités qui existent dans les pays et d’un pays à l’autre ; à édifier des sociétés pacifiques et justes, où chacun a sa place ; à respecter, protéger et réaliser les droits humains et à parvenir à l’égalité des genres et à l’autonomisation de l’ensemble des femmes et des filles, et à protéger durablement la planète et ses ressources naturelles ».

  • Notre monde a changé – Progrès et lacunes et défis restants

Les chefs d’État et de gouvernement analysent ici le contexte dans lequel a évolué et va désormais évoluer la mise en œuvre des ODD. « Notre monde a radicalement changé depuis le premier Sommet sur les objectifs de développement durable en 2019 et depuis que nous avons adopté l’Agenda 2030 en 2015 », indiquent-ils. Ils évoquent « les crises en cascade » que le monde connaît, et notamment les changements climatiques avec leurs multiples conséquences délétères : sécheresse, dégradation des terres et désertification, phénomènes météorologiques extrêmes, élévation du niveau de la mer et acidification des océans… Ils évoquent la Covid-19, les conflis armés et l’instabilité politique qui vont s’intensifiant dans de nombreuses régions du monde. Ils soulignent, avec lucidé, que leurs « efforts visant à prévenir et résoudre les conflits et à favoriser l’émergence de sociétés paisibles, justes et inclusives ont souvent été fragmentés et insuffisants ». Ils y ajoutent leur profonde préoccupation quant à « l’augmentation marquée du déficit de financement estimé des ODD »

Les progrès constatés, « dans un nombre limité de domaines », sont plutôt maigres : i) les enseignements tirés de la pandémie de la Covid-19 dans différents domaines dont elui de la santé et de l’innovation, ii) les actions du système des Nations Unies en faveur des réformes internes, ii) les effort soutenus de différents acteurs de développement, dont les gouvernements nationaux et locaux, pour raliser les ODD et iii) les précieux enseignements que procurent les Examens Nationaux Volontaires réalisés dans ce dernier cadre…

Face à cet état des faits, les Chefsd’État et de Gouvernement se font cette auto-mise en garde. « Si nous ne rectifions pas le tir et si nous n’activons pas avec diligence la réalisation des objectifs de développement durable, notre monde est voué à la pauvreté chronique, à des périodes de crise prolongées et à une incertitude croissante ». Leur appel à l’action qui clôt la Déclaration s’inscrit dans cette perspective.

  • Appel à l’action – transformer notre monde à l’horizon 2030

L’appel à l’action des Chefs d’État et de gouvernement porte sur les mesures continues, fondamentales, transformatrices et urgentes à prendre à tous les niveaux et par toutes les parties prenantes « pour inverser le déclin et accélérer les progrès afin de réaliser l’Agenda 2030 et de concrétiser les objectifs de développement durable ». Ces mesures s’inscrivent dans une perspective visant à tenir les engagements qu’ils ont pris et qui portent sur la pauvreté, l’alimentation et la faim, l’égalité des sexes, l’éducation, la fracture numérique, l’eau, la santé, les villes et les agglomérations, la consommation et la production, l’énergie, la réduction des risques de catastrophe, le climat, la biodiversité, la désertification, les océans, la pollution plastique, les transfert de science et de technologie, les données, l’intégration des politiques et la mise en œuvre du plan d’Action d’Addis Abeba (AAAA) pour le finacement du développement durable.

Le Bulletin des Négociations de la Terre[10]  cite les mesures concrètes suivantes visant le renforcement des moyens de mise en œuvre pour les pays en développement.

  • Faire progresser le plan de relance proposé par le Secrétaire général des Nations Unies pour les ODD afin de combler le déficit de financement ;
  • Réorienter les Droits Spéciaux de Tirage (DTS) vers les pays qui en ont le plus besoin, sur une base volontaire ;
  • Augmenter et respecter les engagements pris en matière d’Aide Publique au Développement (APD), et notamment celui pris par « de nombreux pays développés » de contribuer à hauteur de 0,7 % de leur Revenu National Brut (RNB) au financement des pays en développement ;
  • Soutenir la réforme de l’architecture financière internationale, en ce qui concerne plus particulièrement les banques multilatérales de développement, en tant que « clés » des investissements à grande échelle liés aux ODD ; et
  • Encourager l’utilisation potentielle d’un Indice de Vulnérabilité Multidimensionnelle[11] (IVM ou MVI en anglais) pour éclairer les décisions en matière de financement concessionnel. L’IVM est un instrument de mesure du niveau de développement qui prend en compte, mieux que le RNB, les circonstances particulières des Petits États Insulaires et notamment leur vulnérabilité écologique et économique.

Les chefs d’État et de Gouvernement concluent leur Déclaration avec le souhait que le Sommet de l’avenir, prévu en 2024, soit l’occasion de préciser et de renforcer ces mesures dans le but d’accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et des Objectifs de de Développement Durable.

  • Conclusion

L’édition 2023 du FPHN se tient à mi-parcours du chemin tracé pour la réalisation du Programme de Développement Durable à l’Horizon 2030 et des ODD. Selon le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Gutteres, il devait être « un moment d’unité pour donner un nouvel élan et accélérer les actions pour atteindre les ODD ». Il devait surtout, pour beaucoup, proposer un plan de sauvetage, corriger le cap, accélérer la mise en œuvre pour sortir ce Programme des difficultés.

Le bilan de cette mise en œuvre frise en effet la catastrophe, aux dires de certains acteurs de développement. Le Rapport de 2023 sur les ODD[12] dit la même chose avec des chiffres. « Nous laissons de côté plus de la moitié du monde. Les progrès de plus de 50 % des cibles des objectifs de développement durable (ODD) sont faibles et insuffisants; pour 30 %, ils stagnent ou reculent. Ce sont les cibles clefs sur la pauvreté, la faim et le climat qui sont touchées ».

Face à ces constats qui ne laissent aucun doute sur « notre incapacité collective » à atteindre les objectifs de l’Agenda 2030 dans les délais impartis, la Déclaration politique issue du FPHN 2023 paraît pour le moins timide. La réaffirmation litanique des engagements passés est loin de répondre aux attentes d’un monde en quête d’un plan de sauvetage qui remettrait sur la bonne voie l’ensemble des processus dédiés à la réalisation des ODD.

Faudra-t-il encore un autre sommet comme semble l’indiquer la Déclaration, ou les catastrophes annoncées pour se les bouger?


[1] UN, High-Level Political Forum, https://hlpf.un.org/

[2] UN, L’avenir que nous voulons, 2012, https://digitallibrary.un.org/record/3826773

[3] HLPF, Documentation, https://hlpf.un.org/2023/documentation

[4] Voir tous les Rapports Nationaux volontaires ici https://hlpf.un.org/countries

[5] ECOSOC, Compilation des principaux messages relatifs aux examens nationaux volontaires de 2023, https://documents-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N23/129/63/PDF/N2312963.pdf?OpenElement

[6] IISD, Earth Negotiations Bulletin , vol.3 N°19, https://enb.iisd.org/un-summits-week-2023-summary

[7] UN, Sommet sur les ODD, https://hlpf.un.org/sdg-summit

[8] UN, Déclaration politique issue du Forum Politique de Haut Niveau pour le Développement durable sous les auspices de l’assemblée Générale des Nations Unies, A/HLPF/2023/L.1, https://www.un.org/en/conferences/SDGSummit2023/political-declaration

[9] United Nations, Sommet des Nations Unies sur le DD, du 25 au 27 septembre 2015, New Kork https://www.un.org/fr/conferences/environment/newyork2015

[10] IISD, Summary of UN Summits Week: 18-20 September 2023, Earth Negotiations Bulletin, vol. 3 N° 19, https://enb.iisd.org/un-summits-week-2023-sdg-climate

[11] United Nations, Multidimensional Vulnerability Index : Final Report, September 2023, https://sdgs.un.org/sites/default/files/2023-09/Final_%20MVI_Report_advance_unedited_version.pdf

[12] Nations Unies, Vers un Plan de sauvetage pour l’humanité et la planète, Rapport sur les ODD 2023,