COP26, la COP de tous les espoirs?

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COP26, la COP de tous les espoirs?

Bulletin GSI de décembre 2021

  1. Introduction

La Conférence des Parties (COP) à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique (CCNUCC) a tenu sa 26e session (COP26) à Glasgow, Royaume Uni, du 31 octobre au 13 novembre 2021.

Cette session était très attendue.

Elle devait se tenir en 2020, une année charnière dans le processus de mise en œuvre de l’Accord de Paris adopté en 2015. Cet Accord fonctionnant sur un cycle de 5 ans d’actions climatiques de plus en plus ambitieuses menées par chaque pays[1], l’année 2020 avait été retenue comme l’année au terme de laquelle toutes les Parties devaient avoir soumis leurs contributions nationales déterminées (NDC) comprenant les mesures qu’elles envisagent de prendre pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre aux niveaux exigés par l’objectif de carboneutralité porté par l’Accord. Les Parties devaient également soumettre, à la fin de cette même année 2020, leurs stratégies de développement à long terme à faibles émissions de gaz à effet de serre (LT-LEDS). 2020 était aussi la date buttoir pour tenir l’engagement pris à Copenhague par les pays développés de mobiliser 100 Milliards de dollars destinés à aider les pays en développement à faire face au dérèglement climatique.

Le point de tous ces engagements et d’autres, devait être fait en 2020 retenu comme point de départ pour les futurs cycles de 5 ans d’une action climatique de plus en plus ambitieuse.

Mais la COVID-19 n’a pas laissé le choix aux Nations Unies et au Secrétariat de la CCNUCC, le monde entier ayant été placé sous confinement dès le mois de mars 2020 pour une durée que personne n’était alors en mesure de déterminer..

La seule option était de toute évidence le report de la 26e session de la COP, lequel a été décidé dès le 1er avril 2020 par les Nations Unies[2].

Cette session s’est tenue finalement en novembre 2021 comme indiqué plus haut avec des précautions sans précédent allant de l’aide aux délégués pour accéder aux vaccins COVID-19 avant de se rendre à Glasgow, à des tests quotidiens et des protocoles de distanciation physique et d’isolement stricts. C’était le prix à payer pour une COP sûre, sécurisée et inclusive, selon les mots de la présidence britannique de la conférence.

Ce numéro du bulletin donne un aperçu des résultats obtenus. Il s’appuie principalement sur le compte rendu préparé par la présidence[3] de la COP26, mais aussi sur le rapport du Secrétariat de la convention[4] et sur la synthèse produite par le Bulletin des Négociations de la Terres (BNT)[5].

  1. La COP26 en quelques chiffres

La CPO26, c’est un total de 13 jours d’intenses négociations, de 120 dirigeants mondiaux engagés dans des échanges stratégiques et de 50 000 délégués enregistrés, selon la présidence britannique. Le BNT avance le chiffre de 39 509 participants de 194 pays. 21 967 étaient des représentants des Parties et des États observateurs, 14 033 des observateurs issus de la société civile et 3 781 des médias. On dénombre plus de 30 annonces, appels et communiqués de haut niveau relatifs aux différentes initiatives lancées lors de la Conférence. Ces initiatives issues du Sommet des dirigeants et des journées thématiques concernent entre autres la transition vers des véhicules zéro émission; l’ambition climatique dans l’aviation; la transition mondiale du charbon à l’énergie propre; la prise de position des BMD (Banques Multilatérales de Développement) sur la Nature; les forêts et l’utilisation des terres; le financement de la protection, de la restauration et de la gestion durable des forêts. La soixante de rapports, guides, programmes, termes de référence, communiqués et résolutions produits par la CCNUCC et ses organes complètent le tableau.

  1. Les objectifs poursuivis par la COP26

Pour les Nations Unies et la présidence britannique, la COP26 devait créer les conditions pour accélérer l’action climatique dans tous ses aspects, et notamment :

  • Assurer la neutralité carbone à l’échelle mondiale d’ici le milieu du siècle et garder ainsi l’objectif de réchauffement moyen de 1,5°C à portée de main,
  • S’adapter pour protéger les communautés et les habitats naturels,
  • Mobiliser les financements nécessaires à l’action climatique,
  • Travailler ensemble pour « livrer la marchandise».
  1. Les principaux résultats de la COP26

Au-delà des différentes initiatives annoncées au cours de la COP26, la présidence britannique fait part d’une série « d’accomplissements » relatifs à ces quatre objectifs. Le Pacte de Glasgow pour le Climat[6] adopté par l’ensemble des Parties à la fin des travaux reste cependant pour elle l’une des principales réussites de cette Conférence. Présenté par Boris Johnson comme « le point culminant des deux années de diplomatie fervente et d’efforts pour rehausser les ambitions », le Pacte est une sorte de récit politique reprenant l’ensemble des décisions et des engagements pris collectivement par les Parties pour renforcer la résilience au changement climatique, réduire les émissions de gaz à effet de serre et mobiliser les ressources nécessaires à l’atteinte de ces objectifs. Un bref aperçu de ce récit est donné ci-après avant de revenir sur les accomplissements déclarés par la présidence de la COP26.

  • Le Pacte de Glasgow pour le Climat

Dans le Pacte de Glasgow sur le Climat, la Conférence reconnaît d’entrée de jeu les contributions récentes du GIEC[7] et de l’OMM[8] relatives à l’état du Climat et aux mesures urgentes à prendre pour garder à portée de main l’objectif d’un réchauffement moyen de moins de 1,5°C. Voilà pourquoi, en guise d’introduction aux décisions fortes qu’elle prend, voire de justification, la Conférence « Exprime son inquiétude et sa plus grande préoccupation quant au fait que les activités humaines ont causé environ 1,1 °C de réchauffement climatique à ce jour et que des impacts se font déjà sentir dans toutes les régions ». Et « Souligne l’urgence de renforcer l’ambition et l’action en matière d’atténuation, d’adaptation et de financement au cours de cette décennie critique (2020-2030) »

Au niveau de l’adaptation, la Conférence presse l’ensemble des parties à intégrer davantage l’adaptation dans les planifications locale, nationale et régionale. Elle exhorte les pays développés parties à intensifier d’urgence et de manière significative leur offre de financement, de transfert de technologie et de renforcement des capacités pour l’adaptation.

En ce qui concerne l’atténuation des émissions, la Conférence demande aux Parties une action accélérée et d’encore plus grande envergure durant cette décennie critique (d’ici 2030) au cours de laquelle les émissions de CO2 doivent être réduites de 45% par rapport au niveau de 2010. Les Parties sont invitées i) à accélérer le développement, le déploiement et la dissémination des technologies propres, ii) à adopter des politiques idoines en ce qui concerne la production et la consommation d’énergie avec notamment la baisse de l’utilisation du charbon et la suppression des subventions inefficientes aux combustibles fossiles, et iii) à protéger, conserver et restaurer les écosystèmes naturels, forestiers et maritimes notamment.

La Conférence exhorte les pays développés parties à fournir un soutien accru, notamment en termes de financement, de transfert de technologies et de renforcement des capacités, pour aider les pays en développement parties en ce qui concerne à la fois l’atténuation et l’adaptation. Elle appelle ainsi les pays développés parties à remplir de toute urgence l’engagement de 100 Milliards de dollars par an pris à Copenhague, il y a déjà 12 ans.

Au niveau des pertes et dommages, la Conférence reconnaît que le changement climatique en a déjà causé et en causera davantage avec la hausse des températures et les évènements climatiques extrême qui en résulteront. Elle exhorte en conséquence les pays développés parties, les entités opérationnelles du Mécanisme financier, les agences des Nations Unies et les organisations intergouvernementales et autres institutions bilatérales et multilatérales, y compris les organisations non gouvernementales et le privé, à apporter un soutien accru et supplémentaire aux activités de lutte contre les pertes et dommages liés aux effets néfastes du changement climatique.

En ce qui concerne la mise en œuvre, les parties sont appelées à s’acquitter des engagements pris au titre des efforts à déployer avant 2020 au titre de l’atténuation, de l’adaptation, du financement du transfert de technologie et du renforcement de capacité, notamment au profit des pays en développement parties.

Le Pacte se conclut sur un appel à une collaboration élargie pour une action climatique innovante, impliquant, outre les Parties à la Convention, la Société Civile, les peuples indigènes, les communautés locales, les jeunes, les enfants, les gouvernements locaux et régionaux et toutes autres parties prenantes, dont les entreprises.

  • Les « accomplissements » de la présidence

La présidence britannique de la COP26 s’est félicitée d’un certain nombre de résultats remarquables obtenus dans le cadre du processus de la COP26 en ce qui concerne en particulier l’atténuation, l’adaptation, le financement et la collaboration. Elle en fait un compte rendu détaillé et parfois chiffré dont voici un aperçu volontairement centré sur des faits et des chiffres.

 

 

Atténuation : l’objectif zéro émissions nettes adopté à l’échelle quasi-mondiale et des NDC plus ambitieuses.

Selon la présidence britannique, un ensemble de pays représentant 90% du PIB mondial et 90% des émissions planétaires ont pris des engagements pour réaliser l’objectif zéro émissions nettes. 153 pays représentant 80% des émissions mondiales ont proposé des cibles d’émissions nouvelles ou mises à jour dans leurs Contributions Nationales Déterminées (CDN). A cela, il faut ajouter que toutes les Parties ont convenu de revoir et renforcer en 2022 leurs objectifs actuels d’émissions à l’horizon 2030. La finalisation des règles d’application de l’Accord de Paris constitue l’un des principaux résultats. La présidence se félicite aussi des avancées obtenues sur le charbon, les forêts, l’électrification du transport et le méthane.

 

 

 

  • 190 pays ont ainsi accepté de réduire progressivement la contribution du charbon à la production de leur électricité. 65 vont plus loin, s’étant engagés à l’éliminer progressivement de leur mix énergétique. A cela s’ajoutent les engagements pris par les bailleurs de mettre fin au financement international du charbon;
  • 137 dirigeants mondiaux ont pris l’engagement de stopper et d’inverser la perte des forêts et la dégradation des sols d’ici 2030. L’accord conclu dans ce contexte couvre 91% des forêts tant d’Europe, d’Amérique latine que d’Afrique;
  • Plusieurs pays, de grands constructeurs de véhicules et d’autres acteurs, comme les villes ont pris des engagements importants à l’approche et pendant la COP26. Selon la présidence britannique, la Déclaration sur l’accélération de la transition vers les voitures particulières et les véhicules utilitaires légers à 100 % zéro émission a rassemblé 35 pays, six des principaux constructeurs automobiles, 43 villes, États et régions, 28 propriétaires de flottes et 15 institutions financières et investisseurs. De grands constructeur comme General Motors, Jaguar, Fiat, Volvo, Audi, Ford et Volkswagen se sont engagés à produire d’ici 2035 100% de véhicules à zéro émission (ZEV);
  • Plus de 100 pays se sont engagés à réduire de 30% leurs émissions de méthane d’ici 2030 permettant ainsi de baisser de 46% les émissions mondiales de ce gaz à effet de serre

Adaptation, Pertes et Préjudices : intensification des efforts pour faire face aux impacts des changements climatiques

La présidence britannique dénombre 80 pays désormais couverts par des communications sur l’adaptation et par des plans nationaux d’adaptation visant à accroître la préparation aux risques climatiques. Une Coalition d’Action pour l’Adaptation rassemblant 40 pays a été mise en place pour mieux faire front aux impacts du changement climatique. La COP26 a vu le lancement de l’ARA, l’Alliance pour la Recherche en Adaptation regroupant plus de 60 organisations et 30 pays et visant à accroître la résilience des pays vulnérables.

Sur le front du financement, les annonces sont allées dans le sens du renforcement des fonds dédiés à l’adaptation. Celui de la CCNUCC devrait être multiplié par trois tandis que celui relatif aux PMA a reçu une promesse de dotation de plus 600 Millions d’USD. Le Groupe des Champions sur le Financement de l’Adaptation a été rejointe au cours de la COP26 par des organismes régionaux comme l’Union Européenne et la Banque Africaine de Développement et par des pays, la Belgique, l’Italie, l’Australie et la Nouvelle Zélande. Le Groupe se propose de contribuer au financement de l’adaptation à hauteur de 12,7 Milliards d’USD en 2025.

Sur les pertes et préjudices, le Dialogue de Glasgow lancé à la COP26 porte sur les modalités de financement des activités visant à les prévenir, à les limiter au maximum et à les traiter.

Financement : des milliards et des billions mobilisés

La presque totalité des Banques Multilatérales de Développement se sont également engagées à étendre les objectifs de financement vert de 30 à 50 %, et les dix principales d’entre elles ont collectivement annoncé qu’elles poursuivraient l’augmentation du financement climat. Le nouvel objectif de financement climat du Club International de Financement du Développement est de 1 300 milliards d’USD sur la période allant de 2019 à 2025. Ce club représente les 26 principales institutions bilatérales et régionales de financement du développement des pays développés et des pays en développement.La présidence britannique se félicite de la déclaration des pays développés de tenir, au plus tard en 2023, l’engagement de 100 milliards d’USD qu’ils ont pris en 2009 à Copenhague pour aider les pays en développement à s’adapter aux changements climatiques et à réduire leurs émissions. L’ambition affichée est de dépasser ce seuil de 17 milliards d’ici 2025.

La décision de 34 pays et de cinq institutions financières publiques d’arrêter, dès l’année prochaine, le soutien international à l’extraction de combustibles fossiles et à la production d’énergie recourant à ces combustibles va libérer de l’ordre de 24 milliards d’USD pouvant être redirigés vers les énergies propres.

Le secteur privé n’a pas été en reste dans ces annonces spectaculaires. Selon la présidence britannique, plus de 450 institutions, responsables de plus de 130 000 milliards d’USD d’actifs financiers privés, se sont engagées à atteindre des objectifs de zéro émission nette par le biais de la GFANZ (Glasgow Financial Alliance for Net Zero), l’Alliance financière pour le zéro Émissions nettes lancée à Glasgow dans le cadre de la Course au Zéro (UN Race to Zero) des Nations Unies. Les entreprises se sont engagées à proposer des objectifs de décarbonation pour 2025 ou 2030 et plus de 90 gestionnaires d’actifs ou propriétaires d’actifs ont déjà fixé leurs objectifs pour 2025 ou 2030.

Pour garantir l’intégrité des plans de zéro émissions nettes du secteur privé, la présidence britannique indique qu’un organisme dédié a été mis en place. Il s’agit de l’ISSB (International Sustanability Standards Board – Conseil des Normes Internationales et d’Information sur la Durabilité) qui sera chargé de garantir l’application d’une approche mondiale de la divulgation du risque climatique aux marchés financiers. Il serait appuyé par plus de 40 pays représentant plus de 83% du PIB mondial.

 

 

Collaboration : un travail concerté pour tenir les promesses

Selon la présidence britannique, la COP26 a été mise à profit pour redynamiser les cadres internationaux de collaboration existants ou pour en lancer de nouveaux.

Le Conseil de Transition Énergétique créé en 2020 a ainsi été mis à contribution pour organiser des dialogues ministériels nationaux, régionaux et mondiaux avec plus de 20 gouvernements et plus de 15 institutions internationales, dans le but de soutenir la transition des pays vers l’énergie propre.

Une Coalition sur l’ambition climatique de l’aviation internationale a ainsi été lancée à la COP26 avec le soutien de 21 pays engagés dans une collaboration plus poussée d’une année entre les gouvernements, dans le but d’établir avant la COP27 un objectif ambitieux de long terme sur les émissions de l’aviation internationale.

Près de 8 000 acteurs non étatiques dont 1 049 villes, 5 235 entreprises, 441 institutions financières, 1 039 établissements d’enseignement et 52 établissements de santé se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d’ici à 2030 dans le cadre de la Campagne Course au Zéro des champions du climat.

La résilience est l’objet d’une Campagne des champions du climat ayant lancé un cadre de mesures qui permettra aux villes, aux régions, aux entreprises et aux investisseurs de mesurer les progrès de leurs efforts visant à consolider la résilience aux changements climatiques des quatre milliards de personnes les plus menacées, d’ici à 2030.

  1. Conclusion

La 26e Conférence des Parties (COP26) à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC) s’est tenue à Glasgow, Royaume Uni, du 31 octobre au 13 novembre 2021, avec une année de retard sur le calendrier initial, retard imputable à la COVID 19.

Dans le bref compte rendu qui en est fait dans ce numéro du bulletin, l’accent a été volontairement mis sur les appels à l’action et les annonces variées qui ont ponctué la Conférence avec leurs promesses de milliards et de billions d’USD, et sur le Pacte de Glasgow pour le Climat adopté par l’ensemble des Parties à la fin des travaux.

Le Pacte de Glasgow, présenté par Boris Johnson, le Premier Ministre Britannique, comme « le point culminant des deux années de diplomatie fervente et d’efforts pour rehausser les ambitions », est une sorte de récit politique reprenant l’ensemble des décisions et des engagements pris collectivement par les Parties pour renforcer la résilience au changement climatique, réduire les émissions de gaz à effet de serre et mobiliser les ressources nécessaires à l’atteinte de ces objectifs. Ce récit prend ostensiblement la science comme référence. Il appuie en effet les décisions des Parties à la CCNUCC sur les conclusions tirées de la contribution du Groupe de travail I au sixième rapport d’évaluation du GIEC.

Les appels à l’action, la pluie d’engagements tous aussi « forts » les uns que les autres, et les annonces spectaculaires qui ont jalonné la conférence apparaissent comme une manifestation de la volonté collective de passer vraiment à l’action pour que la décennie critique qui a commencé en 2020 soit productive dans la perspective de la neutralité carbone dès 2050. C’est le gage pour garder l’objectif de 1,5°C d’élévation moyenne de température à portée de main.

Au titre de ces appels, engagements et annonces, le bulletin a mis l’accent sur quelques-uns des faits et chiffres remarquables rapportés par la présidence britannique. Sont emblématiques de ce point de vue i) la déclaration des pays développés de tenir, au plus tard en 2023, l’engagement de 100 milliards d’USD qu’ils ont pris en 2009 à Copenhague, ii) l’engagement des pays représentant 90 % du PIB mondial en faveur de l’objectif zéro émissions nettes, iii) l’annonce du Club International de Financement du Développement de porter l’objectif de financement climat à 1 300 milliards d’USD sur la période allant de 2019 à 2025, iv) l’engagement de quelques 450 institutions, responsables de plus de 130 000 milliards d’USD d’actifs financiers privés, d’aligner leurs décisions de financement sur l’objectif de zéro émissions nettes, v) le choix de plusieurs pays de sortir progressivement le charbon de leur mix énergétique ou vi) la décision de la communauté internationale dans son ensemble d’éliminer les subventions inefficaces aux combustibles fossiles.

Le verger abonde de fleurs toutes aussi belles, luxuriantes que prometteuses d’une récolte abondante. Mais il n’est pas encore dit que les fruits tiendraient la promesse des fleurs.

Antonio Guterres le sait qui conclut son bilan de la COP26 par ces mots : « Nous n’atteindrons pas notre destination en un jour ou en une conférence.  Mais je sais que nous pouvons y arriver.  C’est le combat de nos vies[9]. »

A chacune et chacune, une bonne et heureuse année 2022!

PAIX et SANTÉ!

[1] UN Climate Change, L’Accord de Paris, L’Accord de Paris | CCNUCC (unfccc.int)

[2] ONU, La COP26 est reportée, Communiqué du 1er avril 2020, https://unfccc.int/fr/news/la-cop-26-est-reportee

[3] Présidence COP26, UN Climate Change Conference Presidency Outcomes, https://ukcop26.org/wp-content/uploads/2021/11/COP26-Presidency-Outcomes-The-Climate-Pact.pdf

[4] UN Climate Change, Outcomes of the Glasgow Climate Change Conference, https://unfccc.int/conference/glasgow-climate-change-conference-october-november-2021

[5] IISD, Conférence de Glasgow sur le Changement Climatique, BNT, 16 novembre 2021, https://enb.iisd.org/sites/default/files/2021-11/enb12793e_1.pdf

[6] ONU, Glasgow Climate Pact, novembre 2021, https://unfccc.int/sites/default/files/resource/cma2021_L16_adv.pdf

[7] Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Évolution du Climat (GIEC – IPCC), AR6 Climate Change 2021 : The Physical Science Basis, August 2021, https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/

[8] Organisation Météorologique Mondiale (OMM), État du climat mondial en 2020, OMM-N°1264, https://library.wmo.int/doc_num.php?explnum_id=10866

[9] Antonio Guterres, SG ONU, Déclaration après COP26, https://www.un.org/press/fr/2021/sgsm21022.doc.htm